EGYPTE | Croisière sur le Nil : d’Edfou à Assouan et visite du Caire
Cette croisière sur le Nil se poursuit, d’Efou à Assouan à bord du Steam Ship Sudan. Suite et fin de ce carnet de voyage en Egypte au fil du plus long fleuve du monde. Si vous avez manqué la première partie du voyage, je vous invite à relire mon article de Louxor au temple de Ramsès III.










On laisse le regard scruter les aspérités et les détails de ces paysages qui défilent et changent au rythme de notre remontée du Nil. C’est le moment pour nous d’enlever nos carapaces et profiter de ces bons moments, juste à nous, on apprend tous à mieux se connaitre et chacun venu blogueur, repartira avec de nouveaux amis trouvés quelque part sur le Nil. Nous tissons des liens très forts qui nous font encore, bientôt 1 an après ce périple, nous parler et nous voir. Cette croisière sur le Nil et plus particulièrement sur le Steam Ship Sudan fut ô combien spécial sur le plan humain en plus d’avoir été une sublime escapade et découverte. Nous mettons fin à cette quiétude sur le pont du bateau lorsque les étoiles ont fait leur apparition dans le ciel et que nous débarquons à Kom Ombo. C’est donc de nuit que nous partons visiter le temple éponyme. Nous sommes une fois de plus seuls à flâner entre les colonnes et les allées de ce temple érigé en l’honneur des Dieux Sobek et Horus. On apprendra d’ailleurs que c’est ici qu’a été découvert le premier calendrier astronomique, conçu en 2700 avant J.C. Fou !
Le bateau a poursuivi son trajet pendant la nuit et on sent Assouan pointer le bout de son nez. Il nous reste quelques heures à profiter et savourer ces bons moments sur le Steam Ship Sudan. On commence à bien connaitre les coursives, reconnaître le craquement du parquet et le son des clapotis de l’eau du Nil contre la coque de notre maison flottante de ces derniers jours. On dévale les escaliers du pont supérieur vers l’inférieur en laissant la main glisser sur la rampe fraîchement lustrée comme on dévale ses propres escaliers. On partage un sourire ou un fou rire avec un équipage qu’on sent sincèrement heureux de voir une bande de jeunes qui aiment se marrer sur le bateau. On passe d’un bord à l’autre pour scruter les rives tantôt sauvages tantôt aménagées. C’est calme et reposant de fixer l’horizon et le laisser défiler au rythme imposé par le capitaine. Le temps est comme suspendu et on aimerait qu’il ne redémarre jamais. Finalement, au bout de quelques heures, on finit par rejoindre Assouan, célèbre pour son barrage sur le Nil mais pas que. Nous abandonnons le bateau pour aller visiter le temple de Philae.




Le soir venu, on part se balader dans les environs d’Assouan aux portes du désert pour savourer l’un de nos derniers couchers de soleil égyptien, avant de venir profiter de notre courte dernière nuit de cette croisière sur le Nil qui restera désormais à quai pour de bon.




On retrouve la canicule à la sortie de la pyramide pour aller rejoindre le Sphinx. Si c’est tout un symbole de le voir et se tenir à ses pieds, les alentours sont moins convaincants et impressionnants, c’est toute fois, vraiment quelque chose d’être ici et de se remémorer simplement les noms mythiques de tous ces temples et ces lieux que nous avons pu découvrir au cours de ce voyage en Egypte. Les quelques heures qu’il nous reste dans la ville du Caire, nous les passerons à visiter une partie de la ville avec notre guide du jour entre souks et petites échoppes. Ça fait vraiment bizarre de retrouver le brouhaha de cette jungle urbaine.
Encore un énorme merci à Voyageurs du Monde pour cette magnifique parenthèse hors du temps et à mes compères de voyage : Anne et Kévin, Alice et Alexandre, Juliette et Gaetan, May et Anthony, Laëtitia et Samantha.